«Sell in May and Go Away» : raté pour cette année, pourtant on a failli y croire ! En effet, on a le sentiment, depuis quelques jours, que plus rien ne peut arrêter les marchés actions, que la reprise est au coin de la rue et que l’épisode Covid est désormais bel et bien derrière nous. La raison ? Une masse de liquidités phénoménale en provenance des banques centrales, assortie de mesures fiscales et budgétaires, qui donnent des ailes aux investisseurs (y compris les petits porteurs bénéficiant de l’aide fédérale aux Etats-Unis, ces derniers se ruant sur les actions, à défaut de pouvoir se précipiter dans les avions, les centres commerciaux ou s’adonner aux paris sportifs). Depuis les points bas du 23 mars, ce sont les valeurs dites « techs » qui ont permis aux indices américains de tirer leur épingle du jeu – ceci expliquant la surperformance du Nasdaq jusqu’à début mai et par ricochet le retard des indices européens, à forte composante industrielle et value (cf Flash Avril-Mai).